Bailar LA              VIDA

D'ou je viens ?

Professeur d’espagnol, originaire de Níjar, province d’Almería par son père et de Relleu, province d’Alicante par sa mère, Joëlle Trujillo Martin, baigne depuis toujours grâce à ses parents dans l’univers espagnol.

Bien que née en Algérie, issue de l’émigration espagnole, ce sont irrésistiblement ses racines andalouses qui l’attirent…

Depuis sa plus tendre enfance, elle est bercée par la culture espagnole, les traditions andalouses, le Flamenco… elle est portée par l’ inclination très vive de ses parents pour l’Espagne.

Joëlle grandit aussi auprès de son « abuelita », sa grand-mère Josefa, dont elle a reçu «l’âme andalouse» en héritage... Son influence va être déterminante aussi pour sa vie.

Son premier voyage en Andalousie, l’année de ses 17 ans, réveillera à jamais son « afición ». Avec les membres de sa famille, elle connaît pour la première fois la terre de ses ancêtres, la provincia d’Almería, ce « pueblo blanco » niché dans la montagne : Níjar… et aussi sa famille d’Espagne qu’elle ne connaissait pas et qui les accueille comme des rois !

C’est un coup de cœur qui sera capital pour sa vie, sa passion et auquel elle aime repenser !

Elle fera d’abord des études supérieures d’espagnol qui la mèneront à l’enseignement, une autre de ses passions. Longtemps professeur d'espagnol, elle décidera finalement, la danse espagnole l’attirant irrésistiblement, de se consacrer désormais principalement à la danse.

Son rêve de « danser l’Andalousie » va devenir réalité à la mort de sa mère qui lui avait cousu une jupe espagnole… et lui avait dit qu’elle allait danser…

Comme poussée par elle, elle commence à apprendre le Flamenco, ce qui devient possible à Marseille, grâce à un professeur et danseuse d’Espagne : Carmen Platas.

Puis elle va mettre au monde sa troisième fille Lucia…comme une lumière… et un prénom prédestiné ! Elle dira souvent, comme pour danser la vie déjà, se motiver : « Anda Lucía! »

Elle a la joie de partager avec son père andalou son plaisir tout neuf de danser, avant qu’il ne quitte ce monde, à son tour…

Les voyages de plus en plus réguliers en Espagne, les fêtes espagnoles à Marseille (Centre Espagnol, Centre Galicien) vont préciser et renforcer son engouement et lui donner le plein d’énergie…d’Andalousie !

Des rencontres aussi avec des « grands » du Flamenco vont chaque fois raviver en elle avec plus de force encore cette passion héritée.

Cette passion pour le Flamenco et dans ce panorama : les Sevillanas ne cesse de grandir et de l’animer. Elle la caractérise et détermine sa personnalité et son caractère forcément enthousiastes, enjoués et pleins de vie…

Elle dit d’ailleurs souvent qu’elle n’aura pas assez d’une vie pour apprendre le Flamenco…!